Léonie Lanteigne Breau

Publié le par Théâtre populaire d'Acadie

Néguac

Madame Léonie Lanteigne Breau est la preuve que le travail ne tue pas!

 

Née à Bas-Caraquet en 1903, elle déménage à Néguac à l’âge de 16 ans afin de prêter main-forte à sa tante Béatrice.  Un an plus tard, elle mariait Jules Breau. De cette union naquirent 10 enfants.

 

Malgré son jeune âge, elle se donna à l’ouvrage en pêchant des coques, en salant et faisant sécher la morue ou encore en travaillant auprès de son mari à la ferme.  Femme à tout-faire, elle allait dans les familles afin de soigner les malades, assister aux accouchements et même ensevelir les morts. 

Elle se rappelle de sa jeunesse alors qu’elle passait des soirées à chanter et à se balancer avec d’autres jeunes de son âge.  Parmi ces jeunes, il y avait Wilfred Lebouthillier, le grand-père du jeune Wilfred Lebouthillier.  « On a été élevés ensemble.  Ma grand-mère était une Lebouthillier du côté de mon père.  Mazade, le frère du vieux Wilfred était le parrain de mon fils Allard.  L’année qu’Allard est né, il est venu une tempête qui a emporté les seines jusqu’à l’Île-du-Prince-Edouard.  Les pêcheurs sont donc restés ici pour le reste de l’hiver; c’est comme ça que Mazade est devenu le parrain d’Allard.  Mazade s’est noyé; il s’est embarqué dans un doré avec de grosses bouées et le bateau a renversé », expliqua-t-elle au bulletin de la région, La Voix du passé.

Elle célèbrera en octobre prochain ses 105 ans.  Avec son fils, Aurèle, et sa bru, May, elle habite toujours la maison familiale.  Elle participe régulièrement aux activités de l’Accueil du Jour et du Club de l’âge d’or. Elle se rend de temps à autre chez la coiffeuse.  Grande voyageuse, elle a visité la Louisiane, la Floride, la Jamaïque, la Colombie-Britannique et la Normandie.

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